L’ail est considéré comme un agent thérapeutique potentiel pour la prévention et le traitement de diverses maladies, dont les suivantes: cardiovasculaires, athérosclérose, hyperlipidémie, thrombose, hypertension, démence, cancer et diabète de type 2.
Accueil/L’ail noir et la santé
En 1990, le Designer Foods Program a classé l’ail en tête des candidats à la lutte contre le cancer. Bien que ce programme n’existe plus aujourd’hui, les scientifiques sont toujours à la recherche de ce qu’on appelle aujourd’hui les composants bioactifs dans différents aliments.
En raison de la présence d’une variété de composés soufrés biologiquement actifs (allicine, S-allyl cystéine, sulfure d’allyle, di/trisulfure d’allyle), il exerce des effets antioxydants, anti-inflammatoires, antimicrobiens, anti-thrombotiques, contre l’athérosclérose, antihypertenseurs, anti-carcinogènes et de renforcement du système immunitaire.
L’extrait d’ail maturé et ses composants exercent des effets neuro-protecteurs dans les maladies neurodégénératives comme la maladie d’Alzheimer, de Parkinson, de Huntington et de l’ischémie cérébrale. En raison de son fort potentiel pour la santé, un intérêt croissant se développe pour la compréhension des mécanismes moléculaires des composants de l’ail et leurs effets neuro-protecteurs.
Le cancer présente six caractéristiques au cours du développement en plusieurs étapes des tumeurs humaines, notamment une signalisation proliférative soutenue, l’évasion des suppresseurs de croissance, la résistance à la mort cellulaire, l’immortalité réplicative, l’angiogenèse induite, l’invasion et les métastases activées. Par conséquent, les aliments fonctionnels pourraient bloquer ces six caractéristiques en raison de leur action anticancéreuse. L’ail noir s’avère être l’un des super-aliments les plus efficaces dans ce domaine comme le démontre l’étude 4.2 du document d’analyse. (Shunsuke Kimura, 2016)
Des expérimentations ont été effectuées afin d’étudier les mécanismes « anti-tumeur » en utilisant des extraits de cellules de rate provenant de souris ayant été nourries à base d’ail noir. Les extraits ont démontré une amélioration de l’immunité cellulaire directement liée à certains composants de l’ail noir, en accroissant l’activité des cellules « tueuses naturelles » dont le rôle est reconnu pour être un combattant majeur des cellules cancéreuses in-vivo.
A savoir : la comparaison de cette étude est basée sur deux groupes de souris à l’origine : le premier ayant été nourri à base d’ail noir et le second à base d’ail frais.
L’obésité est un inducteur d’autres maladies telles que le diabète de type 2, les maladies cardiaques, les maladies du foie et les phénomènes de lésions hépatiques, notamment l’hyperlipidémie et les modifications du poids du foie.
Expérience : deux groupes de souris femelles de l’Institute for Cancer Research (ICR) ont été nourries, l’un normalement, et l’autre avec 400 mg/kg d’ail noir pendant 63 jours. A activité égale, l’ail noir a réduit de manière significative le poids corporel, le poids de la graisse abdominale, le diamètre des adipocytes abdominaux et l’épaisseur du coussinet adipeux abdominal par rapport au groupe de souris ayant subi le régime normal.
L’ail est connu non seulement comme un exhausteur de goût, mais aussi comme un aliment ayant une activité anti-oxydante potentielle élevée. En particulier, l’activité anti-oxydante de l’ail noir est significativement plus élevée que celle de l’ail frais, en raison de sa teneur plus élevée en polyphénols et de son activité de piégeage. Certains chercheurs ont étudié les effets de l’extrait éthanoïque de l’ail noir sur les systèmes nerveux et de mémoire en utilisant un modèle de rat « Wistar ». Les rats traités à l’ail noir auraient des latences d’évasion et des longueurs de chemin significativement plus courtes que les rats « témoins », dans plusieurs essais du test de la plate-forme non visible de la procédure du labyrinthe aquatique de Morris (MWM).
Des études ont montré que l’ail noir maturé améliorait les profils lipidiques sériques (tels que le cholestérol total, les triglycérides, etc.) chez les souris. Jung a montré que l’ail noir pouvait améliorer les profils lipidiques sanguins chez des patients atteints d’hypercholestérolémie légère. Soixante participants ont été divisés en deux groupes. L’un a reçu 6 g d’ail noir et l’autre un placebo deux fois par jour avant un repas, matin et soir, pendant 12 semaines. Bien que le groupe « ail noir » n’ait pas montré de différences significatives dans les taux de triglycérides ou d’acides gras libres par rapport au groupe placebo, l’ail noir a diminué les taux de cholestérol général par rapport au groupe placebo à la fin de l’étude.